A l'instar des visites de sites à risque du District Autonome d'Abidjan et de l'intérieur du pays, de séances de sensibilisation des populations à travers des rencontres, l'Office National de la Protection Civile (ONPC) use depuis le début d'année, d'autres canaux pour toucher les populations.

De la presse imprimée à celle en ligne ou aux médias audiovisuels tels que la radio et la télévision, tous les canaux sont mis à contribution par l'ONPC pour atteindre le plus grand nombre de personnes, dans le cadre de ces sensibilisations sur les effets néfastes des pluies diluviennes.

Dans la mise en œuvre de son plan d'actions en fait, la structure organise ou coordonne plusieurs activités avant, pendant et après la saison des pluies.

Pour l'année 2022 en cours, son Directeur général, son Adjoint, les chefs des départements et des Centres de Secours d'Urgence (CSU) et leurs équipes, ont investi le terrain tant dans le District d'Abidjan que dans les villes de l'intérieur du pays, pour aller au contact des populations vivant dans les zones à risque.

Sur les médias, les autorités de l'ONPC, après avoir défini les missions essentielles de la structure, présentent les grands axes du plan d'actions décidés avec tous les acteurs de la lutte contre les inondations, dont des ministères, organisations non gouvernementales ou collectivités locales.

Chaque acteur dispose dans le plan, d'activités précises pour sensibiliser, construire des infrastructures d'évacuation des eaux, secourir les populations en détresse et même déguerpir celles qui résident dans des zones à risque déjà identifiées.

Récemment encore, invité d'émissions sur des médias radiophoniques et télévisuels, le Directeur général Adjoint, Fanoux Jean De Clarence, répondant à des questions sur les prévisions météorologiques de cette année 2022, a fait ressortir que : << pour cette année 2022, la direction de la météorologie a prévu environ 650 millimètres de pluie au mois de juin. Nous sommes à 300 millimètres de pluies, c'est-à-dire qu'on a atteint déjà la moitié des prévisions météorologiques pendant que nous ne sommes pas encore au pic des pluies. Et cela est inquiétant >>.

Le Directeur général adjoint a également rappelé qu'à ce jour, 7 personnes dont 5 enfants, sont décédées des effets néfastes des pluies. Les raisons sont multiples et bien qu'il s'agisse d'accidents à déplorer, c'est souvent le manque de vigilance et l'imprudence des populations qui occasionnent les dégâts humains.

<< Lorsqu'il pleut abondamment, les caniveaux sont recouverts par les eaux de ruissellement et les populations devraient se mettre à l'abri, mais elles s'engagent sur des voies inondées ou des chaussées coupées par les eaux de ruissellement et sont malheureusement emportées >> a renchérit le DGA.

De même, les populations s'adonnent à l'incivisme qui consiste à jeter dans les caniveaux, des déchets solides ou ne respectent pas les codes de la construction et de l'habitat, qui stipulent que sur une parcelle, 60 % de l'espace est prévu pour la construction et les 40%, pour les espaces verts afin de faciliter l'infiltration des eaux de pluie.

A défaut, des bacs de récupération d'eau pourraient être placés sur le toit des maisons, le long des murs pour recueillir les eaux de pluie, ralentir leur ruissellement dans les rues et éviter ainsi les dégâts provoqués par le débit élevé des ruissellement d'eau.

Pour finir, le Directeur général adjoint a recommandé de veiller sur les enfants qui payent le lourd tribut et invité les populations vivant dans les zones à risque à les quitter.

ONPC Communication